C’est un sujet que peu de gens connaissent, et que des travailleurs sociaux rendent public par exemple sur twitter/x , dommage que j’ai perdu ces liens. Dans les nombreux bénéficiaires du RSA (1,93 million de foyers fin 2021) il y a des gens éloignés du travail par ce qu’ils ont des problèmes psychiques. C’est à dire d’ordre mental. J’en ai été un ignorant de mes droits et survivant grâce à l’aide de gens sympathiques (autres que ceux avec qui j’avais milité à gauche). Cela fait donc des milliers, voir centaines de milliers de bénéficiaires du RSA qui ne peuvent plus travailler à cause de pathologies qui sont handicapantes au sens legal(depuis 2005 dans la loi merci Chirac) et donnent droit à une prestation du montant quasi double du RSA : l’AAH . Ca demande de mettre en œuvre un processus medical avec un spécialiste et ensuite administratif avec un gros CERFA à remplir et d’être patient.
« Parmi les allocataires du RSA, certains sont violemment abimés par la vie, et confrontés à des problématiques de santé mentale »
Cela demandera du suivi individuel et donnera du travail à la psychiatrie… qui en a déjà beaucoup. Ca fait partie du débat sur la loi annoncée d’où l’intervention du ministre et celle-ci va dans le bon sens ! C’est un progrès, il faudra bien sûr que cela soit suivi d’actes! C’est un sujet qui m’intéresse ayant vécu cette situation pendant 14 ans sans être informé de mes droits une fois diagnostiqué bipolaire et de toutes façons je n’avais vu qu’une seule fois un travailleur social qui s’en foutait de moi célibataire, ex-csp+ .
J’espère pour les autres que ça sera plus rapide! Et c’est ce que j’appelle un progrès social.