Je suis bénéficiaire de deux ALD : Affection à longue durée, c’est l’asthme (pollution et allergies comme 25% des français), et la bipolarité . Ces deux trucs je les ai à vie, et je ne les ai pas demandées. J’ai pour cela 2 ordonnances suite à des rendez-vous dans l’hôpital pour les deux pathologies. On m’a prescrit des molécules, couvertes par des génériques pour les deux pathologies et d’autres qui ne sont pas encore tombées dans le domaine public. Sur ces ordonnances, les médecins précisent “ALD” , car ces deux pathologies sont dans la liste des ALD : Insuffisance respiratoire chronique grave (exemple : asthme grave) et Affections psychiatriques de longue durée (exemples : dépression récurrente, troubles bipolaires).

On lit dans la presse que le gouvernement veut s’attaquer aux ALD. En fouillant dans google, j’ai trouvé un résumé de ce qui est prévu :

Deuxièmement, Neuder propose de réformer la prise en charge des affections de longue durée (ALD), qui concernent 20 % de la population et coûtent plus de 12 milliards d’euros par an. Il suggère de réévaluer le statut ALD pour les patients en rémission complète (ex. : cancers, pathologies cardiovasculaires), avec une possible suspension réversible en cas de récidive. Il pointe également l’inclusion systématique de médicaments non liés à l’ALD dans les remboursements à 100 % et propose de limiter la prise en charge des transports sanitaires, encourageant, par exemple, les diabétiques à utiliser leur voiture personnelle. Selon un rapport des inspections des finances et des affaires sociales, ces ajustements pourraient générer entre 850 millions et 3,4 milliards d’euros d’économies d’ici 2027, mais risquent de transférer des coûts aux assurés et de susciter l’opposition des associations de patients.

Si un patient est en rémission, il me semble logique que l’ALD sur la pathologie saute. Si un cancer est en rémission , logique que l’ALD soit supprimée et si la maladie revient ça sera de nouveau possible.

l’ALD est demandée par le médecin : https://www.ameli.fr/paris/assure/droits-demarches/maladie-accident-hospitalisation/affection-longue-duree-ald/demande-prise-en-charge-en-ald

Le médecin va établir une demande de prise en charge en Affection Longue Durée (ALD) pour les soins et les traitements liés à votre maladie. Pour ce faire, il complète un formulaire appelé « protocole de soins ». Ce formulaire peut exister sous format électronique ou papier.

Il semble qu’il existe des gens qui se font prescrire des médicaments par un médecin qui les mets dans l’ALD : ça ne me semble pas du tout raisonnable. Si je fais une maladie respiratoire à cause de mon asthme, logique que ça soit remboursé à 100% par l’assurance maladie. Mais si c’est une pathologie liée à des muscles ou autres : là je ne dois plus être dans le cadre de l’ALD asthme ou bipolarité. Cette inclusion systématique dans l’ALD de médicaments non liés est une faute des médecins.

Il me parait logique de lutter contre ça. Surtout si tout est informatisé : il doit être possible de croiser les données et de vérifier le médicament prescrit est ou non dans une des ALD du patient.

il faut responsabiliser tout ce monde ! mais ce mot choque des médecins de gauche , comme celui qui a pondu un article-tribune dans liberation… où il compare tout ça à la politique de Trump et l’autre cinglé de RFK. C’est vraiment fou cette perte de repères chez certains à gauche.

Vous allez me dire que tout ça est remboursé ? qu’on ne paye rien ? ben si : impôts , taxes, CSG, TVA etc.. servent à financer tout ça qui est en déficit et crée de la dette. Et cette dette on va finir par devoir la payer.

By Rva

2 thoughts on “les ALD et des polémiques”
  1. On est à peu près d’accord, je crois. Je suis en ALD pour mes problèmes de poumon et je trouve normal d’avoir les consultations (y compris chez les radiologues) et les traitements gratuits mais je me bats aussi contre les abus. Par exemple, il y a des gens qui s’offusque que j’aille en taxi au boulot et que je paie alors que ma pathologie m’autoriserait à me faire rembourser (pour éviter les maladies dans les transports en commun) mais je refuse : c’est mon choix. Alors quand j’étais à l’hôpital, la dernière fois, j’écoutais mes voisins (pas mon colloc dont j’ai beaucoup parlé) parler de ce qu’ils appelaient “leurs droits”. J’ai failli, plus d’une fois, les envoyer chier.

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