la psychologie du chien

Woof Woof ! Qui a un chien a du déjà se poser la question : quelle est la raison du comportement de son animal de compagnie, son “bébé” ? Pourquoi est-il hyperactif? Pourquoi se mord-t-il la queue ? Pourquoi stresse-t-il quand je le promène ? Etc etc…

Le chien peut comme l’homme avoir des troubles du comportement : La chimie de son cerveau de mammifère est la même que la notre, même s’il lui manque un lobe frontal très développé chez nous, le sien l’étant moins . Il existe dès lors une psychiatrie du chien.

Ce livre l’aborde avec 7 exemples de chien à problèmes, cas concrets de toutous ayant des troubles du comportement : Ils mordent, se cachent, stressent sans cesse, ont des comportements variables et irrationnels. Mais attention un chien ne peut pas développer de pensée complexe : il ne peut pas être jaloux par exemple , ou comploter contre vous.  Pour ça il faut un lobe frontal. Par contre il peut déprimer ou stresser… ou même avoir une forme de bipolarité.

Le vétérinaire va proposer une thérapie médicamenteuse et comportementale à la famille du chien pour corriger ces troubles et pour ça utilise une pharmacopée existante mais moins dosée: celle de l’homme. A ceci près qu’il n’y a pas d’assurance maladie pour les animaux (ça coute vite cher), et qu’à faible dose certaines molécules n’ont pas tout à fait la même action que sur les bipèdes. J’ai été surpris dans ce livre de voir qu’on donne de la risperidone aux chiens , molécule utilisées sur les bipolaires ( j’y ai eu droit) et schizophrènes…. Ou du prozac ou du moins son générique.

Un des chiens se comporte comme un insoumis de la LFI : il vocifère , grogne et aboie sans cesse et il ose même mordre ses maitres et est un peu trop obsédé par le sexe et les femelles y compris humaines. Il est traité à la rispéridone, neuroleptique atypique censé réduire les agressions. Et ça marche, le chien devient calme et tout gentil.

Je conseille ce livre à tout ami des chiens, et surtout aux propriétaires de chiens à problèmes.  A noter que comme chez le bipède , les problèmes du chien apparaissent au jeune âge dès lors qu’il est exfiltré de son groupe de chiots avec sa mère.  C’est la que les mécanismes de socialisation se mettent en place. Plus le chien à problème est suivi jeune, meilleur est la réponse thérapeutique. Un autre point important est rappelé : Il n’y a pas de trait de caractère propres aux “races” de chien, c’est une pensée obscurantiste : on peut rendre un labrador dangereux et un pit bull adorable.

Un livre captivant, qui vous fait aimer encore plus nos amis les chiens.